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Christine LE SCANFF:
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Une certaine amnésie qui amène le sportif à jouer de manière quasi automatique, instinctive, rendant difficile la description de la compétition.
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Une composante concentration / dissociation qui signifie que l’athlète est totalement centré, focalisé sur sa compétition, en faisant abstraction de tout ce qui extérieur. Certaines expressions reviennent comme « j’avais l’impression d’être dans un autre monde, comme dans un rêve »
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Un détachement de la douleur qui amène l’athlète à accroître sa tolérance à la douleur, n’éprouvant pas de sensations de fatigue, de lassitude ou d’épuisement.
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Un changement perceptif qui se définit par des manifestations de transe, de distorsion du temps, de déformation de la réalité, l’impression de jouer au ralenti.
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Un grand sentiment de puissance et de contrôle.
Les 12 points de James LOEHR :
- Les muscles sont relâchés et souples.
- Un état mental calme et tranquille.
- Une faible inquiétude.
- Une grande énergie.
- Des sensations positives et optimistes.
- Un plaisir et un amusement à jouer.
- Un jeu sans effort.
- L’action est instinctive et automatique.
- Une grande confiance en soi.
- Un esprit vif et alerte.
- Une sensation de grand contrôle.
- Présent et concentré.
Janet Young (psychologue, étude réalisée sur 31 joueuses de tennis).
Etat bref, temporaire, qui se déclenche le plus souvent à l’entraînement.
- Concentration sur l’instant présent.
- Capacité de faire face à la situation et de relever un défi.
- Faculté d’associer sans effort l’action à la prise de conscience.
- Détachement du résultat, du match et de soi-même.
- Sensation de maîtrise et de contrôle de la situation.
- Feedback important et précis.
Christian Target (op. cit.) nous propose une formule qui résume les caractéristiques de la fluidité et qui nous semble corroborer notre expérience.